Les constructions modulaires, le futur des collèges ?
Mardi matin, David Kimelfeld, Président de la Métropole, a visité deux collèges lyonnais dont Alice-Guy, dans le 8e arrondissement. Cet établissement a la particularité d’être construit avec des modules.
[…] il a fallu trouver un procédé novateur et rapide. La construction d’un collège “traditionnel” prendrait entre cinq et six ans, le collège Alice Guy a vu le jour en dix-huit mois seulement, grâce à la construction modulaire.
D’autres collèges pourraient voir le jour
[…] La Métropole pourrait bien lancer d’autres chantiers de ce type dans les prochaines années. “La construction modulaire ne se généralise pas forcément, mais cela pourrait être un bon modèle.”
Pour autant, la construction modulaire est une autre forme d’architecture. “Nous devons faire dans l’originalité pour répondre à la demande, explique David Kimelfeld. Le coût des fabrication des constructions modulaires pourrait être abaissé encore avec des délais plus longs.”
Les modulaires, un travail architectural
Si les construction en modulaires peuvent devenir récurrentes, cela demande tout de même le travail d’un architecte et d’une équipe de maîtrise d’oeuvre. “Nous avons essayer de créer un établissement où l’on ne voyait pas forcément que c’était du modulaire, explique Sarah Bigot, architecte à la direction de la logistique, du patrimoine et des bâtiments. L’objectif était de faire entrer le plus de lumière naturelle dans le bâtiment.” Il a fallu faire des plans pour que l’entreprise de fabrication des modules les fasses sur mesure. Les modules ont ensuite été livrés avec des sols en bétons et l’isolation déjà posée. Il ne restait plus qu’à ajouter les éléments complémentaires, à l’image de la verrière du hall. Le collège Alice-Guy est donc opérationnel pour cette rentrée scolaire, et on de se doute pas, en l’observant, qu’il est construit à partir de modules. Son architecte en est satisfaite, dés la conception, elle ne doutait pas du résultat.
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C’est, en millions d’euros, le coût total de la construction du collège Alice Guy. Un collège “traditionnel”, en dur, de même capacité aurait coûté 25 millions d’euros.
Marion Gergely
Extrait d’article « Le Progrès – 6 septembre 2017 »
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